« L’homme
qui n’a pas de musique en lui et qui n’est pas ému par le concert des sons
harmonieux est propre aux trahisons, aux stratagèmes et aux rapines. Les
mouvements de son âme sont mornes comme la nuit et ses affections noires comme
l’Erèbe. Défiez vous d’un tel homme.» SHAKESPEARE –Le marchand de
Venise
L’esprit
du cheminement, je l’ai trouvé dans l’art.
La
création artistique m’est apparu très proche dans sa démarche et dans les
conditions de son accomplissement de celle du franc maçon.
Je
veux dire par là que l’artiste et le maçon suivent un cheminement spirituel
de même nature et, si la finalité
de la création artistique n’est pas nécessairement exprimée sous la forme
de l’amélioration morale et matérielle de l’humanité, elle y contribue
sans aucun doute.
Ce
fut, je dois le dire une révélation pour moi qui n’avais jamais fouillé
au-delà de l’œuvre artistique, et qui n’avais jamais tenté
d’approfondir l’art dans toute sa dimension. Avant mon passage au grade de
compagnon, je n’avais pas imaginé l’importance de l’art, et ce voyage
initiatique me l’a faite apparaître comme une évidence.
Plus
j’avançais dans ce sujet, plus je percevais la dimension humaniste de l’œuvre
d’art et plus je me rendais compte que le cheminement spirituel qui y
conduisait était très proche de celui du maçon.
Dans
mon état de profane, j’imaginais que la vie maçonnique pouvait se résumer
à une réflexion sur un mode « intellectuel ».
J’ai
vite compris que travailler à l’amélioration et au perfectionnement moral et
intellectuel de l’humanité ne passe pas exclusivement par le maniement des
concepts, l’analyse, et la rationalisation.
Certes,
au départ on met en avant le raisonnement pour comprendre vitriol, la pierre
brute, les métaux, comment utiliser les outils, la règle, le compas, pour
comprendre le rituel, le fonctionnement de la loge, pour chercher à aborder le
symbolisme, le raisonnement pour décortiquer les questions à l’ordre du
jour. Travailler sur soi ne peut non plus se résumer à raisonner.
La
raison est raisonnable et n’est que raisonnable et on en trouve ses limites.
Considérer l’homme exclusivement comme un être rationnel c’est le limiter.
Ne
travailler qu’en recherchant la cohérence du raisonnement c’est
n’utiliser qu’une partie de son cerveau, celle qui est d’ailleurs la plus
limitée, celle aussi qui est la plus superficielle, la plus aisée à mettre en
œuvre, celle en effet que l’école apprend surtout à utiliser, celle ensuite
que nous partageons avec nos ordinateurs qui ne sont pourtant que des machines
et des machines qui ne fonctionnent que sur un mode binaire.
C’est
dire la pauvreté du rationnel seul, de la logique qui peut ainsi se traduire
par un cheminement successif de oui et de non. Le raisonnement binaire ne peut
exister que complémentairement avec la conscience, et l’âme.
Dans
les années 1910, le peintre KANDINSKY écrit :
« Il
existe une
voie artistique
de la connaissance et
cette voie
débouche sur
une amélioration
individuelle et collective ».
La
spiritualité. C’est cette
notion, la spiritualité, qui me
semble t’il donne à l’homme toute sa dimension.
Le
cheminement de l’artiste me semble comparable à celui de l’homme qui
cherche à progresser et à celui du maçon.
L’artiste
ne naît pas artiste, pas plus que le maçon ne naît maçon d’ailleurs.
C’est un être humain doué de certaines capacités.
Ses
dons sont constatés par son entourage. Lui-même n’a pas nécessairement
conscience de ses capacités. L’artiste crée avec facilité et ses réalisations
lui semblent naturelles, parce que spontanées. Chacun de nous a des capacités
qui en général ne nous étonnent pas, nous en avons conscience, nous pouvons
les mesurer, à travers les réactions de notre entourage. C’est lui le révélateur.
C’est le point de départ du cheminement possible.
Le
cheminement maçonnique me parait être similaire à celui de l’artiste une
fois dépassée la prise de conscience de ses capacités.
En
un premier temps, l’artiste va tenter de cerner avec de plus en plus de
perspicacité où est son talent réel. Il va se confronter à d’autres
artistes, créer des œuvres, puis vérifier l’impact de sa création autour
de lui. A ce stade du cheminement l’avancée peut paraître facile dans la
mesure où simplement par l’affinement de la technique, il réalise des progrès
perceptibles.
C’est
la phase de dégrossissage. On taille la pierre brute et on constate que le
travail avance, des éclats de pierre jaillissent. Le peintre lui aussi évacue
les imperfections et arrive à une œuvre mieux léchée. Il sera aidé dans son
travail par des maîtres, lui aussi, des
plus expérimentés que lui. Il va alors continuer sa progression grâce à une
plus grande maîtrise technique et à un travail acharné pour se perfectionner.
Il
pourra alors avoir le sentiment qu’il est arrivé au sommet de son art,
qu’il a atteint une forme de perfection.
Il
peindra alors des paysages plus vrais que nature, des natures mortes plus réalistes
que la photographie. Il aura maîtrisé la technique.
Peu
a peu, il s’enfermera dans des automatismes, dans une création facile. Son
travail sera purement formel et il prendra alors conscience qu’il n’avance
plus, et qu’il peut être imité. C’est dire que son originalité n’apparaît
pas, que son œuvre se résume à de la copie, que sa personne n’y est pas
vraiment impliquée. Son œuvre est évidente, elle est sans épaisseur ;
elle est transparente. Il se posera alors les questions sur lui-même, sur sa
raison d’être en tant qu’artiste ou maçon.
Ce
peut être alors la phase du découragement, de la négation de soi. Le
sentiment d’être arrivé au bout du chemin, de ne pouvoir progresser.
Une
rencontre, un évènement, vont alors l’aider dans sa recherche mais c’est
par son investissement personnel qu’il trouvera la voie pour poursuivre.
C’est une voie de doute, de solitude, d’essais improductifs. C’est la
phase de travail sur soi la plus intense, celle des remises en cause, de la
recherche de ce qui est le plus profond en soi.
Dans
une lettre à un jeune poète qui doutant de lui-même interroge Rainer-Maria
RILKE, celui-ci lui répond :
« Il
n’est qu’un seul chemin. Entrez en vous-même, cherchez le besoin qui vous
fait écrire : examinez s’il pousse ses racines au plus profond de votre
cœur. Confessez-vous à vous-même : Mourriez-vous s’il vous était défendu
d’écrire ? Ceci surtout : Demandez-vous à l’heure la plus
silencieuse de votre nuit : « Suis-je vraiment contraint d’écrire ?
Creusez en vous-même vers la plus profonde réponse. Si cette réponse est
affirmative, si vous pouvez faire front à une aussi grave question par un fort
et simple « JE DOIS », alors construisez votre vie selon cette nécessité.
A
ce questionnement, suis-je vraiment contraint d’être maçon ? répond la
même exigence de l’engagement, la même nécessité intérieure.
Pour
l’artiste, c’est ainsi peu à peu la naissance de la spiritualité,
l’investissement personnel en tant qu’homme accompli. C’est la sortie de
soi-même pour se projeter au dehors. La perception de prise de risque.
L’avancée sur un chemin chaotique assez semblable à celui qui est représenté
par le pavé mosaïque.
Comme
pour le maçon, c’est alors la marche de l’artiste à la recherche du point
incertain de la rencontre entre lui-même et l’universel. Il est
l’avant-garde.
L’artiste
et le maçon ouvrent le chemin. L’avant-garde est constituée d’hommes
destinés à marcher en avant, à essuyer les premiers coups. La démarche de
l’artiste, comme celle du maçon est par essence foi dans le futur. Il avance
vers l’accomplissement du progrès personnel et contribue ainsi à
l’accomplissement du progrès collectif et, en ouvrant ce chemin, il ouvre un
conflit armé contre les forces de régression. L’artiste, comme le maçon ne
va négliger aucune piste, aucun chemin à parcourir pour parvenir à son but.
Il s’agit pour l’un et pour l’autre d’une nécessité intérieure.
Pour
illustrer une telle démarche, un tel cheminement on peut se référer à
l’image que nous en donne KANDINSKY.
Il
imagine un grand Triangle divisé en parties inégales, la plus petite et la
plus aiguë dirigée vers le haut. Plus on descend, plus les sections du
triangle sont grandes, larges spacieuses et hautes. Tout le triangle avance et
monte lentement d’un mouvement à peine sensible et le point atteint
aujourd’hui par le sommet du triangle sera dépassé demain par la section
suivante.
Ceci
veut dire que ce qui n’est aujourd’hui intelligible que pour la pointe extrême,
et n’est pour le reste du triangle qu’élucubrations incompréhensibles,
sera demain pour la seconde section, le contenu chargé d’émotion et de
signification de sa vie spirituelle. Il n’y a parfois à l’extrême pointe
du triangle qu’un seul homme. La joie qu’il ressent de sa vision est égale
à son infinie tristesse intérieure.
Et
ceux qui sont les plus proches de lui ne le comprennent pas. Ils le traitent
d’imposteur et de dément. Ainsi en son temps, Beethoven solitaire fut-il en
butte à leurs outrages. Dans toutes les sections du triangle, on peut trouver
des artistes. Celui d’entre eux qui est capable de voir par delà les limites
de sa section est un prophète et aide au mouvement du chariot récalcitrant.
Mais, qu’il n’ait pas cette vision perçante, ou qu’il n’en use pas, et
il sera parfaitement compris et aimé de ses semblables. Il sera fêté, mais
n’apportera pas la vision d’avenir à l’humanité. Il existe des périodes
au cours desquels l’art n’a aucun représentant valable, ce sont les périodes
de décadence du monde spirituel.
Sans
cesse des âmes tombent des sections hautes du triangle vers la base et le
Triangle entier semble immobile. Il semble même reculer et descendre.
J’ai
beaucoup aimé cette image du triangle
en mouvement, il peut illustrer le cheminement maçonnique dans sa quête vers
l’universel par la mise en marche des forces spirituelles en bousculant
souvent les conformismes. Il situe l’exigence extrême pour la franc-maçonnerie
de se trouver comme l’artiste en haut du triangle, et de voir en avant,
d’anticiper.
Il
est pour le maçon aussi des périodes où il vit individuellement ou
collectivement son idéal avec plus de distance, ou avec les frères de son
atelier, il se sent s’effondrer dans les parties basses du triangle et le
chariot recule.
Travail
et surtout vigilance ne sont plus alors au côté de l’artiste et du maçon.
Dans
ces époques muettes et aveugles, les hommes attachent une valeur spéciale et
exclusive aux succès extérieurs, ne se préoccupent que de biens matériels et
de progrès techniques, de sujets ponctuels tandis que les forces purement
spirituelles sont sous-estimées, sinon totalement ignorées. Des époques où
l’on s’est alourdi par les métaux.
La
question «quoi » disparaît ; seule demeure la question du
comment.
Le
quoi pourrait être défini par l’âme sans laquelle le «comment», le matériel,
ne peut avoir une vie véritable.
L’art
qui en de telles périodes a une vie diminuée, n’est utilisée qu’à des
fins matérielles.
Le
quoi est la préoccupation permanente du maçon quand il s’est dépouillé des
métaux. Ce questionnement place le maçon dans la partie haute du triangle.
Chaque
frère est dans un triangle avec d’autres hommes. Par son cheminement, il
permet d’aiguiser de plus en plus l’angle supérieur du triangle dans lequel
il se trouve et par l’exemple de faire progresser vers le haut l’ensemble de
la structure où il se trouve. Que chaque section maçonnique progresse un peu,
que l’ensemble des maçons soit l’avant-garde et c’est l’ensemble de la
structure qui avance et s’élève. C’est l’humanité dans son ensemble qui
peut être aspirée.
Bien
sûr, nous l’avons dit, ce cheminement est chaotique, des sections peuvent
s'effondrer, mais dans le même temps d’autres s’élèvent vers des niveaux
jamais atteints et le chariot de l’humanité avance.
Utopie ?
Mais si nous n’étions pas utopiques, nous ne serions pas dans ce temple. Au
terme UTOPIE, je préfère d’ailleurs celui d’IDEAL.
Le
cheminement maçonnique est à la recherche de la vérité, une vérité qui se
situe au delà des apparences trompeuses de notre monde. Celle qui est cachée,
enfouie, c’est tout le sens de VITRIOL.
C’est
une quête de même nature que celle de l’artiste qui se situe au delà du
monde sensible, au delà des apparences. Que l’on parle de REMBRANDT,
VELASQUEZ, MONET, VAN GOGH, BRAQUE, ou MATISSE, ces six maîtres se sont
d’abord souciés d’apprendre à voir et cette préoccupation a duré toute
leur vie.
L’artiste
à l’image de Paul KLEE, veut rendre visibles les forces cachées ; je le
cite: « Aujourd’hui, la relativité du visible est devenue une évidence,
et l’on s’accorde à n’y voir qu’un simple exemple particulier dans la
totalité de l’univers qu’habitent d’innombrables vérités latentes. »
Apprendre
à voir fait aussi partie du travail que le maçon fait sur lui-même à la
recherche de la vérité.
En
maçonnerie comme en art, c’est le travail qui est au cœur du cheminement.
L’art ne résulte d’aucune génération spontanée, et le travail ne
s’exprime que dans la durée. C’est par le travail écrit Jean GIONO, que
« la phrase existe, comme une sculpture sortie de la pierre.»
Le
travail de l’artiste, comme celui du maçon répond de la même manière à
une nécessité intérieure.
Olivier
POIVRE D’ARVOR, directeur de l’Association Française d’action artistique
chargé des échanges culturels internationaux écrit :
« L’art
est partout, il n’y a pas un pays, il n’y a pas un peuple sans artiste. Dans
les pays les plus reculés, il y a toujours des artistes. La société a besoin
de ce contrepoison. Je vais dans des coins complètement perdus, il y a toujours
un artiste qui surgit du désert, se profile derrière une dune. Il existe des
lieux incroyablement isolés, où l’on
ne trouve pas un mécanicien, pas un électricien, mais on peut toujours y
rencontrer des artistes, ils sont partout. Partout existe ce besoin de résister,
de jeter un défi, de marquer le monde. L’art est une tentative pour échapper
aux contraintes de la vie humaine et de l’éphémère. Un désir passionné de
transformer le chaos originel des passions et des servitudes terrestres en une
harmonie régénératrice, en une réconciliation salvatrice avec un univers qui
nous dépasse. L’art imprime l’empreinte de l’homme libre sur la vie qui
l’écrase.» - fin de citation.
Ce
qui est décrit ici c’est le cheminement de l’homme libre, c’est celui qui
caractérise l’artiste et le maçon. L’artiste cherche et poursuit son salut
individuellement. Mais au fond, le maçon aussi, même s’il a une conscience
claire que sa quête et son perfectionnement individuel est un apport, même
infime, imperceptible, pour l’humanité.
L’artiste
n’en a pas conscience et pourtant comment ne pas être d’accord avec MALRAUX
pour penser que le cheminement individuel de l’artiste qui aboutit à la création
de chefs-d’œuvre est une purification du monde et une victoire sur les
faiblesses de l’humanité. Comme le maçon, l’artiste alors en haut de la
pyramide, contribue alors à faire avancer le chariot de l’humanité.
Le
cheminement du maçon est une quête vers l’universalité, l’œuvre d’art
de l’artiste accompli ne perdure que si elle a, elle aussi, ce caractère
d’universalité.
L’universalité
m’apparaît comme la composante la plus déterminante chez le maçon, comme
pour l’artiste.
C’est le signe d’avancement le plus clair sur le chemin initié par la même
nécessité intérieure.
L’artiste
tout comme le maçon doit franchir deux zones, deux niveaux pour pouvoir
prétendre à l’universalité de son projet.
Le
premier niveau, c’est la personnalité, à travers laquelle l’artiste et le
maçon, chacun à leur façon s’expriment.
Le
deuxième niveau, c’est l’environnement temporel et spatial.
L’artiste et le maçon baignent dans leur époque et expriment ou
s’expriment à travers elle et à propos d’elle, en utilisant d’ailleurs
ses codes. C’est par exemple l’œuvre engagée pour l’artiste et la prise
de position sur un fait de société pour le maçon.
Mais
ces deux niveaux précédemment cités doivent être traversés par un troisième
qui seul peut donner toutes leurs mesures aux précédents : C’est
l’universalité.
Pour
prendre des exemples dans le domaine de la peinture, on peut penser au tableau
de PICASSO intitulé GUERNICA ou à celui de GOYA, Lo dos de Mayo. Ces tableaux
ont pu être considérés comme des protestations contre la guerre, la violence,
une réaction horrifiée au tragique.
Aujourd’hui,
ces tableaux peuvent être vus par tous et susciter le même intérêt, même
par ceux qui ignorent tout de la guerre d’Espagne ou des guerres napoléoniennes.
Ces œuvres ont une vie par elles-mêmes, elles sont le bilan de l’œuvre intérieure,
réorganisée, repensée contre la barbarie. L’universalité est atteinte par
le dépassement.
Autre
exemple en sculpture : Le penseur de RODIN. A quoi songe le penseur de
RODIN ? Au fond, peu importe. Il emmène chacun dans sa réflexion, il est
de tous les temps. Il rejoint ses contemporains d’autres ages, d’autres
lieux. Il est comme un maillon de cette chaîne d’union.
L’universalité,
cette notion s’est révélée à PICASSO quand il a découvert l’art nègre.
« J’ai
compris que c’était très important, il m’arrivait quelque chose. J’ai
compris à quoi elles leur servait leurs sculpture aux Nègres. C’était des
armes. Pour aider les gens à ne plus être les sujets des esprits, à devenir
indépendants. Les esprits, l’inconscient, l’émotion, c’est la même
chose. J’ai compris pourquoi j’étais peintre. »
A
partir du moment où l’homme a cherché à maîtriser la nature et à dessiner
sur les murs des cavernes, ces
images ont traversé les siècles, et
nous émeuvent aujourd’hui.
A
partir du moment où des hommes ont pris conscience de l’universalité et
cherché à travailler ensemble pour améliorer le sort de tous leurs frères
humains, ils ont mis en route le chariot de l’humanité.
L’universalité dans l’art, nous la percevons quand l’œuvre, qu’elle soit picturale, poétique, musicale ou d’une autre nature, quand cette œuvre créée par l’homme provoque en nous une résonance particulièrement forte et nous émeut au plus profond de nous au point parfois de nous faire couler des larmes. Cette résonance est au plus profond de nous, et la vibration existe parce qu’elle touche à notre essence d’homme.
En
maçonnerie, c’est aussi par le symbolisme que le maçon devient libre. Le
symbole nous conduit vers l’universalité au delà des mots-concepts, des mots
eux mêmes embrigadés dans leur culture et leur temporalité. La symbolique est
résonance, elle est résonance du cheminement et de la vie
maçonnique.
En
conclusion je terminerai avec cette phrase de Paul ELUARD : La Colombe de
PICASSO n’est pas un oiseau utopique. Elle soulève sur ses ailes à la fois
notre réalité et notre idéal
Et
quand à mon cheminement personnel, j’emprunterai à Paul CEZANNE :
« Arriverai-je au but tant cherché et si longtemps poursuivi ? ...je continue donc mes études…et il me semble que je fais de lents progrès ».
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